ZENZEL
Auteur - compositeur - Interprète
Zenzel - S'en aller [Clip vidéo]
ZENZEL // En passant - Jean-jacques Goldman // Cover
Zenzel - "De temps en temps" - Live acoustique
Zenzel - Live & Acoustique - L'étincelle
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TEXTES
QUE L'ON MARCHE SUR L'EAU
©® Zenzel
Je suis le murmure du vent
J’entends les sacres du printemps
Oui j’ai le cœur du vivant
Comme un sourire au temps
Je sais la caresse du sable
Aux velours de ta peau
Quand de soie nos étoles
On se lit sous les étoiles
Alors la nuit je vais le cœur léger
Je marche nu dans la forêt
Ta chevelure en jeu de paumes
Sur la fêlure des vieux Amours
Sur les rives des vis à vis
On se cherche aux sourires
On se dessine aux empires
Quand rien ne referme l’exquis
De l’écume qui mène à tes yeux
Pour qu'on redevienne le feu
Avec toi si tu veux
Que l’on marche sur l’eau
Que l’on surf en flambeaux
Qu’un jour on ait aimé trop
Ca n’y changera rien de rien
Y’a de l’autre en toi dans la lumière
Et si l’autre c’est toi
Y’aura des flammes à la rivière
Que l’on marche sur l’eau
Qu’on s’endorme sur des braises
Ca n’y changera rien de rien
Y’a de l’autre en toi dans la lumière
Et si l’autre c’est toi
Y’aura mes flammes à ta rivière
Pour qu'on redevienne le feu
Avec toi si tu veux
Y’avait l’ombre et la lumière
Au milieu notre trajectoire
Fallait choisir une route
Alors j’ai choisi cette proue
Qui nous ramène à la mer
Bien loin de nos naguère
Moi je repars à la conquête
D’un pays sans tête
Je m’en rêvais aux vagues
Pour un jour aimer c’est sure
Celle qui m’emmènera loin
Aussi loin que le susurre
D’un baiser de Rodin
Juste en dessous des dunes
Je suis cavalier sans lune
Qui se trempe à la plume
D’un soleil qui nous lit
Aux encres des Amours
Juste en dessous des landes
Je suis prince dans l’ambre
Qui se fend de te voir asseoir
Au sourire de mon ventre
Nos cœurs d’Amazone
AU TEMPS DES JE
©® Zenzel
Au temps des jeux de nos vertus
Au temps des vies aux établis
Au temps des idylles qu’on a perdues
Au temps des yeux sous mise en plis
Au temps des fuites de nos possibles
Au temps de la sève sous l’écorce
Au temps des possibles en pleine cible
Au temps qui passe et qui s’arrache
Si grandir n’est que vieillir
Qu’on lui mette un doigt bien haut
Au bien profond de ce que l’on vaut
Le temps des rêves, des amitiés
Le temps des luttes dans nos cafés
Le temps des jeux de nos Amours
Le temps ou c’est beau et c’est tout
Le temps où l’on a peur de rien
Le temps ou rien n’est impossible
Le temps du feu brulant toujours
A l’étincelle de nos histoires
Au temps des sages condescendances
Rejouent l’histoire en complaisance
Au temps d’y croire et puis s’asseoir
En triste vie ou l’on se détale
Y’a trop de barbes alors qu’on se taille
Au temps des sages des raisonnables
Au temps des pères que l’on déterre
A bon entendeur, oui, je te salue
LE CHANT DES BATACLANS
©® Zenzel
Il y’a bien des larmes aux murs des blessures,
L’impensable brulure,
De quoi dis-moi, oui putain dis-moi,
De la vie qui vient et qui s’en va,
Sous les coups des lâches, y’a plus d’amour,
Aux règnes des crevures.
Quand tu vois comme on pleure,
A chaque rue sa peine,
Comment on nous écœure,
Perfusion dans les veines,
Mais nos cœurs chantent encore,
Ça chante encore.
Alors nous penserons vos plaies bien souvent,
Nous relierons voltaires aux chiens errants,
Nous élèverons nos pintes aux firmaments,
Nous sifflerons le chant des Bataclans…
Et pousserons les fleurs sur vos parterres,
Nous y remettrons la vie des siècles et des lumières,
Au temps des luttes dans nos cafés,
Au temps des baisers échangés
Au temps des airs qui nous emportent
Au temps des riffs de balles qui tuent
Au temps des rires des libertés
Au temps des chants des poings levés
Au temps de ces lettres d’amour
Au temps des bals sous les étoiles
À nos enfants,
Des pays des lumières,,
Tombés par terre
Pour que tout se taise,
Alors rappelle-toi,
Ces gamins de Voltaire,
Tombés sur des braises,
Pour que tout se taise,
Y’a des trous dans nos chair,
Que l’on pose en fleur,
Sur ces lieux si chers,
Et si la larme, se prend l’arme au poing,
C’est la jeunesse qui se lève,
Si tristesse se relève.
C’est tout un cœur
Qui bat encore,
Et qui chante encore …
Le chant des Bataclans.
Alors nous penserons vos plaies bien souvent,
Nous relierons voltaires aux chiens errants,
Nous élèverons nos pintes aux firmaments,
Nous sifflerons le chant des Bataclans…
Au temps des luttes dans nos cafés,
Au temps des baisers échangés
Au temps des airs qui nous emportent
Au temps des riffs de balles qui tuent
Au temps des rires des libertés
Au temps des chants sur les pavés
Au temps des poèmes d’amour
Au temps des bals sous les étoiles
DE TEMPS EN TEMPS
©® Zenzel
On court tout le temps
Vautour d'un sens
A la griffe du temps
C'est ce qu'on attend
Arraché l'essence
De ce que l'on fait ici
Quant à soi l'absence
Quand asservi on s'oubli
D'addictions en solutions
D'injections c'est la prostitution
Oui toujours et toujours plus
De vies en tubes cathodiques
Et toujours et toujours plus
De drapeau sur le front
L'instant est la croche d'un temps
C'est pour ça qu'on est vivant
Le temps des blanches ça se prend
C'est comme ça qu'on se sent vivant
L'instant est la croche d'un temps
C'est pour ça qu'on est vivant
Le présent des blanches ça s'apprend
C'est comme ça qu'on se sent vivant
J'aime sentir mon cœur battant
J'aime te sentir dans le temps
J'aime t'entendre dans le vent
Y'a pas de temps pour l'important
Y'a du vivant dans tous les sens
J'aime sentir mon cœur battant
J'aime te regarder mon ange
J'aime m'étendre dans le vent
Y'a pas de temps pour l'important
Y'a du vivant dans tous les sens
Quand on court
S'abstenir d'un peu moins
C'est se sentir enfin
Plus vivant qu'une empreinte
Viendra un jour
Le geste d'un peu moins
Pour que s'éprenne demain
L'attention d'une étreinte
L'instant est la croche d'un temps
C'est pour ça qu'on est vivant
Le temps des blanches elle te l’apprend
C'est comme ça qu'on se sent vivant
L'instant est la croche d'un temps
C'est pour ça qu'on est vivant
Le présent des blanches ça s'apprend
C'est comme ça qu'on se sent vivant
Au temps des proses que l’on s’expose
Autant comprendre sans pour attendre
Le temps qu’on ose quand plus la pose
A l’encre des mains, bien roi demain
Si grandir n’est que vieillir
Qu’on lui mette un doigt bien haut
Au bien profond de ce que l’on vaut
Le temps des rêves, des amitiés
Le temps des luttes dans nos cafés
Le temps des jeux de nos Amours
Le temps ou c’est beau et c’est tout
Le temps où l’on a peur de rien
Le temps ou rien n’est impossible
Le temps du feu brulant toujours
A l’étincelle de nos histoires